Je comprends certaines de tes réticences face à la photographie de quidams et inconnus Mazz. Moi-même c’est une activité que je pratique peu, pas par éthique cependant, mais surtout par manque d’intérêt, j’aime photographier les gens, mais surtout les gens pour qui j’ai un attachement. Ce qui, en bout de ligne, ferait de moi un portraitiste bien limité.
mercredi 3 octobre 2007
Pudeur
lundi 1 octobre 2007
mes bloci
En effet, tu as un talent énorme pour le portrait inopiné et la pose fortuite.
Quoique certains de tes paysages de l'Aconcagua laissent rêveurs... :-)
Un de mes bloci (le pluriel de blocus?) est une sorte de pudeur qui prend probablement racine dans ma propre indisposition à ce qu'on me prenne en photo. Ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fit que disait l'autre... mais, en fait, ma principale raison est que j'hésite à photographier des inconnus simplement parce que je ne connais pas les conséquences d'un tel acte. Je m'explique.
Supposons qu'il y a ce sujet inouï, une fillette qui tend les bras pour que sa maman la prenne par exemple. Devrais-je prendre ce cliché? Et si cette maman et sa fillette sont en fuite de cet abruti de mari violent qui la poursuit... et si je publie cette photo sur mon site web... et si... Quelles peuvent être les conséquences de mes photos sur les gens?
Je comprend de plus en plus l'interdiction que nous avons, nous photographes, de photographier les gens dans la rue... Mais en même temps, je m'objecte en conscience contre cette même interdiction! Quel est le prix de l'inspiration, de la beauté, d'une fillette qui tend les bras?
Voilà, je n'ai pas ce courage. Je n'ai pas le courage de photographier la dimension humaine par peur des conséquences néfastes que mon indiscrétion pourrait avoir envers mon sujet. Alors je me contente de paysages sans vie... Est-ce vraiment mieux? Quand je regarde tes photos François, je me pose vraiment la question.
Quoique certains de tes paysages de l'Aconcagua laissent rêveurs... :-)
Un de mes bloci (le pluriel de blocus?) est une sorte de pudeur qui prend probablement racine dans ma propre indisposition à ce qu'on me prenne en photo. Ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fit que disait l'autre... mais, en fait, ma principale raison est que j'hésite à photographier des inconnus simplement parce que je ne connais pas les conséquences d'un tel acte. Je m'explique.
Supposons qu'il y a ce sujet inouï, une fillette qui tend les bras pour que sa maman la prenne par exemple. Devrais-je prendre ce cliché? Et si cette maman et sa fillette sont en fuite de cet abruti de mari violent qui la poursuit... et si je publie cette photo sur mon site web... et si... Quelles peuvent être les conséquences de mes photos sur les gens?
Je comprend de plus en plus l'interdiction que nous avons, nous photographes, de photographier les gens dans la rue... Mais en même temps, je m'objecte en conscience contre cette même interdiction! Quel est le prix de l'inspiration, de la beauté, d'une fillette qui tend les bras?
Voilà, je n'ai pas ce courage. Je n'ai pas le courage de photographier la dimension humaine par peur des conséquences néfastes que mon indiscrétion pourrait avoir envers mon sujet. Alors je me contente de paysages sans vie... Est-ce vraiment mieux? Quand je regarde tes photos François, je me pose vraiment la question.
Que photographier
Personellement j'ai, depuis que je fais de la photo, toujours eu plus de facilité à prendre des portraits. J'aime saisir les visages, les expressions, même si je déteste photographier les gens qui «posent». Un bon portrait pour moi se fait à l'insu du sujet ou, du moins, dans l'inconscience de la caméra.
J'ai beaucoup plus l'instinct pour le vivant, l'imprevisible, que pour le paysage.
J'ai beaucoup plus l'instinct pour le vivant, l'imprevisible, que pour le paysage.

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